François Joseph Escudier (1778 - 1850)

S'engagea à l'âge de 13 ans au 2ème Bataillon des Pyrénées à Perpignan. Nommé caporal à 17 ans, il passa au 5ème Régiment d'Infanterie Légère avec lequel il fit la campagne d'Italie sous les ordres de Bonaparte. Il prit part à la campagne de Russie en 1812 et fut nommé Capitaine de la Garde Impériale en 1813. Réformé en octobre 1814, il rentra au pays, se maria en 1815 avec Anne Fabre qui lui donna onze enfants. Il se fit paysan et travailla ses terres du Puech Ventoux.

A 72 ans, il fut enterré dans le petit cimetière de Salars.
Il fut nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 1er mars 1806 et fut nommé Chevalier de l'Empire. Son nom fut donné à une petite place de Pont-de-Salars située devant la Poste : la Place du Capitaine Escudier.

François Joseph Escudier

Joseph Dornes (1760 - 1812)

Naquit au hameau de St Georges de Camboulas et deviendra plus tard général des armées de la République et de l’Empire. Il mourut à Vilnius lors de la retraite de Russie.

Émile Pouget (1860-1931)

Naquit et fut élevé à Pont-de-Salars dans une famille de républicains militants. Monté à Paris en 1875, il travailla comme employé dans un magasin de nouveautés et fréquenta les groupes politiques. En 1883, il participa aux manifestations contre le chômage, avec Louise-Michel. Cela lui valut huit ans de prison pour pillage, mais il fut gracié au bout de 3 ans. En 1889, il fonda un journal Le Père peinard dont il fut rédacteur. Après l'assassinat de Sadi Carnot (1894), il se réfugia en Angleterre, où il continua de faire paraître son journal. Anarcho-syndicaliste, Pouget fut un personnage imminent de la C.G.T. En 1908, il démissionna du bureau confédéral et se retira de la vie militante. Il restera ensuite silencieux.

Emile Pouget

Jean Amans (1900-1989)

Ancien maire de Pont-de-Salars et conseiller général, il participa à des évènements qui ont sans nul doute marqué l’histoire locale de Pont-de-Salars.

Lors de la seconde Guerre mondiale, le 29 juin 1944,  à quelques kilomètres de Pont-de-Salars, le maquis avait dressé une embuscade aux soldats allemands. Ce fut le lieu des affrontements. 

En soirée, le Docteur Jean Amans contribua à éviter un massacre en négociant pour la survie des villageois, alors enfermés dans la chapelle par les soldats allemands sous les ordres du chef de la Gestapo Böttger. Le collège public de Pont-de-Salars porte aujourd’hui son nom en sa mémoire et une place de la ville porte l’odonyme Place du 29-Juin-1944.